Conseil de la semaine #41

Contrairement à l’aplat de couleur, la texture présente des variations. L’utilisation des textures dans le design graphique a beaucoup évolué dans les dernières années. Avec la popularité du flat design, on pourrait croire que les textures sont choses du passé, cela serait une erreur. En effet, afin d’ajouter de la dimension à une composition graphique majoritairement en aplats, les textures sont vos meilleures amies!

Les textures peuvent être soientt réelles ou suggérées. Une texture réelle peut être touchée, elle se présente sous forme de vernis sélectif, d’embossé, de papier artisanal ou d’une découpe. Les livres de prestige sont de bons exemples de textures réelles. Les étiquettes de bouteilles de vin regorgent de textures intéressantes. 

Les textures suggérées quant à elles ne peuvent pas être ressenties au toucher. Ces textures évoquées, bien que possibles à l’imprimé, sont les seules textures disponibles pour les médias numériques.

Certaines textures sont employées afin de procurer de la chaleur ou de la douceur à un arrangement. Ces textures sont souvent organiques ; d’une photo de feuillage, d’écorce ou de fourrure à un motif abstrait fluide. Certaines textures organiques peuvent également être ajoutées à un élément graphique comme une police de caractères par exemple, pour les user, les vieillir.

Les textures géométriques étaient au cœur des tendances 2019 et risquent fort probablement de faire partie de celles de 2020. Il peut s’agir d’une forme géométrique définie répétée afin de créer un motif. Peu importe la texture que vous choisissez, il est important de savoir doser son utilisation. En effet, bien que les textures confèrent de la profondeur à une composition, si l’on en abuse cela peut nuire à la lisibilité.

Finalement, l’utilisation de photographies dans une mise en pages donne de la profondeur et agit comme une texture. Qu’il s’agisse d’un paysage ou d’un portrait, la photographie est un outil phénoménal afin d’ajouter de la vie à vos compositions.